2.7.06

008 Augustin

008

St Augustin
Confessions, 8, 1,1

Tes paroles fixées dans mon cœur, de toutes parts tu m’investissais. Ta vie éternelle était pour moi, encore que vue dans le clair-obscur et comme au miroir, un fait certain. Les doutes relatifs à une substance non sujette à se gâter, principe de toute substance, m’avaient tous été enlevés (dubitatio omnis... ablata erat) ; je désirais non pas plus de certitude sur toi, mais plus de fixité en toi (nec certior de Te, sed stabilior in Te esse cupiebam). S’agissait-il au contraire de ma vie dans le temps (temporalis vita), tout branlait (mutabant omnia). Il fallait nettoyer mon cœur du vieux levain. La voie m’agréait, qui est le Sauveur en personne, mais il m’en coûtait encore d’aller par ses resserrements.

Or, tu me mis en l’esprit et il me parut bon, à y regarder de près, que je me rendisse chez Simplicianus, qui me faisait l’impression d’être l’un de tes bons serviteurs. En lui ta grâce reluisait.

Aucun commentaire: