2.4.07

322 Benoit XVI

322

Benoît XVI
Discours, 24 mars 2007, aux participants au Congrès promu par la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (COMECE)

extrait

N'est-il pas surprenant que l'Europe d'aujourd'hui, tandis qu'elle vise à se présenter comme une communauté de valeurs, semble toujours plus souvent contester le fait qu'il existe des valeurs universelles et absolues ? Cette forme singulière d'apostasie d'elle-même, avant même que de Dieu, ne la pousse-t-elle pas à douter de sa propre identité ?

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Si, à l'occasion du 50e anniversaire des Traités de Rome, les gouvernements de l'Union désirent se rapprocher de leurs citoyens, comment pourraient-ils exclure un élément essentiel de l'identité européenne tel que le christianisme, auquel une vaste majorité d'entre eux continue de s'identifier ?

N'est-il pas surprenant que l'Europe d'aujourd'hui, tandis qu'elle vise à se présenter comme une communauté de valeurs, semble toujours plus souvent contester le fait qu'il existe des valeurs universelles et absolues ? Cette forme singulière d'apostasie d'elle-même, avant même que de Dieu, ne la pousse-t-elle pas à douter de sa propre identité ? De cette façon, on finit par répandre la conviction selon laquelle la pondération des biens est l'unique voie pour le discernement moral et que le bien commun est synonyme de compromis. En réalité, si le compromis peut constituer un équilibre légitime d'intérêts particuliers différents, il se transforme en mal commun chaque fois qu'il comporte des accords qui nuisent à la nature de l'homme.


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