1.8.07

411 Alphonse-Marie de Liguori

411

St Alphonse-Marie de Liguori
Méditations sur la Passion, 2, 3

Mon âme est triste jusqu'à en mourir (Mc 14, 34), disait-il à ses disciples. Quelle fut la cause de cette mortelle tristesse ? La vue de la monstrueuse ingratitude avec laquelle les hommes, au lieu de correspondre à son immense amour, n'hésiteront pas à commettre d'innombrables et énormes péchés. Alors, dit saint Luc, sa sueur devint comme des gouttes de sang découlant jusqu'à terre (Lc 22, 44).

Hélas ! Ô mon Jésus, vos bourreaux les plus cruels ne furent pas ceux qui vous flagellèrent, ou bien enfoncèrent les épines dans votre tête sacrée, les clous dans vos mains adorables ; au jardin de Getsémani, vos plus cruels bourreaux furent mes péchés. Faites-moi part, je vous en supplie, de la douleur et de la haine que vous en ressentîtes alors, afin que jusqu'à la mort je pleure amèrement tous les déplaisirs que je vous ai causés. Je vous aime, ô mon Jésus ; daignez accueillir un pécheur qui veut sincèrement vous aimer.


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